2006 - la France

La Normandie

Nous récupérons les valises, ce n’est pas un problème ... mais conduire une Clio Manuelle ... oh là là ! Raymond, y en a déjà marre !

Le jardin de Monet c’est très beau mais les gens du coin ont tous leurs saule, iris, fougères, pavots, ça rend le coin encore plus sympathique.

On visite Rouen à la pluie. Je le savais que la Normandie ce n’était pas extra comme température.

Le parc des Moutiers c’est encore mieux comme Jardin. Regardez-moi la hauteur des rhododendrons qui sont tous en fleurs. Quant aux falaises d’Étretat, on a passé à côté à cause de la bruine, on n’y voit rien.

On a cependant visité tout ce qui était à visiter sans pluie, c’est surtout la nuit et nuageux, bruineux le jour.

Pont Audemer, c’est un peu la petite Venise avec ses rues emplies d’eau.

Beuvron-en-Auge, au resto, jasette un peu, le proprio nous offre un Calvados 15 ans, wow ! On se rend chez le fermier en acheter deux bouteilles.

Lundi, ce n’est pas mon jour de chance, tout ce qu’on veut visiter est fermé, on passe donc tout droit de Bayeux, de Cesery-la-forêt, où un autre beau jardin nous attendait.

... au moins on campe au pied du mont St-Michel, et avec un beau soleil en plus ... on quitte la pluvieuse Normandie.

Enfin une belle journée ensoleillée!

Mont Saint-Michel, Cancale, Pointe au Grouin, Saint-Malo, Dol-de-Bretagne, c’est encore plus beau par une belle journée.

La Bretagne

Oh là!  La Bretagne, c’est beau!  On communique avec Didier, il nous amène voir Dinan, ça nous permet de voir des coins qu’on n’aurait jamais vu. Y compris ce phoque qui reste à Mordreuc en permanence.

Didier nous aurait bien gardés à coucher mais on veut bien voir le soleil couchant de cap Fréhel ... et puis, il y a tant à voir.

Maintenant qu’on reprend la route, j’avoue qu’elles sont toutes mêlées, ces routes, on ne s’y retrouve plus. Assez bien que de cap Fréhel à Louannec, ça prend la journée.  Et puis c’est tellement beau la côte de granit qu’on y restera quelques jours.

Le lendemain, on part donc pour une randonnée à pied le long du sentier de la mer, le sentier des douaniers, on est samedi, le 3 juin, les français sont tous là, en congé de fin de semaine je suppose!

Saint-Thégennec, Guimiliau, des enclos paroissiaux, des calvaires avec des sculptures, je n’ai pas vu ça au Québec, c’est plus ancien que nous québécois.

Et puis, un pêcheur d’huîtres lave sa récolte de la journée,

je jase avec lui, il m’offre mes premières huîtres (de toute ma vie) et me dit que demain soir, il m’en apportera, nettoyées, ouvertes pour que j’apprenne à aimer. 

La température varie de 26 à 30 C. degrés le jour et 10 à 12 la nuit.  C’est chaud et c’est froid !! 

Un beau soleil, tous les jours depuis que nous sommes en Bretagne.

On roule environ 150 km. par jour. Même si je n’ai pas beaucoup de photos qui le prouve, la journée est super et le lunch ... hum!

On a suivi les conseils de Didier et on n’est pas déçu. Les monts d’Arrée, la forêt d’Huelgoat, le golfe du Morbihan, c’est super.

... on ne se presse pas, c’est tellement différend. Les bretons sont très accueillants et jasants alors on s’accroche les pieds partout où on s’arrête.

Encore deux jours à Huelgoat et les environs parce que la forêt, les monts c’est très beau. Quelqu’un nous a dit “ Allez à Douarnenez (é)”.

On est docile, on a essayé. Après s’être perdus plus d’une fois en auto, on y arrive et même à pied, on se perd. 

Le bruit ... celui qui sert sa vaisselle d’hier dans un café, les m.… mobylettes ... je suis déjà prête à me sortir d’ici.

... mais on se perd encore tellement, même à pied, qu’arrive l’heure du dîner et il y a ce petit restaurant jaune ... avec les fleurs, la bicyclette, je m’attendris, on entre, c’est beau ... c’est très bon ...

voilà que je vais dire qu’à Douarnenez (é), j’ai mangé le meilleur poisson et Raymond le meilleur agneau.

On se rend à la pointe du Raz, c’est comme le rocher Percé ... sauf qu’il y a quelqu’un qui bloque la route et facture 7.50 $ pour voir la mer !!

Par principe, Raymond et moi aussi, on refuse, et on retourne sans voir la mer. ... Tant pis pour la pointe !!!

Aujourd’hui la journée est à l’opposé de celle d’hier, tout roule, tout est beau et tout va bien. Concarneau, Pont Aven et Locmariaquer ! Le soir on soupe à la mer, avec la salade, les tomates, le poulet et le yogourt pour dessert.

Ça ne fait pas mourir Raymond mais l’ambiance des lieux compense pour le peu d’intérêt de la salade.  Et de retour au camping, on n’oublie pas le petit verre de Calva que nous nous sommes payés à Beuvron-en-Auge.

Le lendemain, on a eu une super de belle journée ensoleillée, en mer et le soir arrivé, Déodas Dilien nous a apporté les huîtres et on a jasé et veillé chez lui.

Son épouse nous a fait goûter un fromage que Raymond ne pouvait s’arrêter de manger, du Duc de cœur, un coulomnier.

La Loire, le marais poitevin et Noirmoutier

Surprise ! pour faire changement, le dimanche midi, nous nous accrochons les pieds dans un resto, un peu spécial (un menu unique pour tous, vin à volonté). Deux chauffeurs ont arrêté leur autobus à ce resto: La grange à Dîmes.

Les 80 personnes étaient éparpillées dans le resto et les deux chauffeurs assis à côté de nous... Parle, parle, jase, jase, ça s’est finit qu’un des chauffeurs nous a offert une bouteille de calvados de 13 ans.

Raymond pour le remercier lui a donné notre dernière canne de sirop d’érable. Voilà, c’est l’échange le plus gagnant que j’ai eu à date.

Et puis on n’a pas été loin quand on est sorti de là, vous comprenez ! La journée était faite.

Lundi, c’est une journée sérieuse, la visite officielle des châteaux de la Loire. Chambord, Montplaisir, Chenonceau, Azay le Rideau et quelques autres en passant. C’est tout !

Mardi c’est Richelieu, Chauvigny, Saint-Savin, Angles-sur-l’Anglin, le parc de l’un, le ruisseau de l’autre, les fresques du troisième, ça été une journée formidable.

Et la température ... depuis le 1 juin qu’il fait soleil et de plus en plus chaud. Le thermomètre oscille dans les 33 C. degrés de jour ... non, non, je ne me trompe pas, c’est chaud. Et les nuits sont à 16 C. environ. C’est toujours ensoleillé, pas de nuage, ouf ! Par chance que l’air climatisée est dans l’auto, on ne marche pas beaucoup, vous comprendrez !  Mercredi et jeudi, on revient au bord de la mer et on a beaucoup aimé nos activités. D’abord, une balade dans les marais poitevin avec un guide très intéressant qui nous explique la situation passée et actuelle des marais, ça été le fun.  Aujourd’hui, le passage du Gois, une route disponible seulement à marée basse et les autos franchissent le passage trop tôt, on doit attendre que la mer se retire pour faire un bout de chemin. Tripant ! Et puis le monde de la place stationne et vont ramasser les huîtres, moules et autres gugusses de la marée basse.

Le Puy du fou

Oh wow !! Jamais vous n’imaginerez la chance qu’on vient d’avoir. 

Vous vous rappelez les chauffeurs d’autobus qu’on a rencontré à Montreuil-Boulay ? Ils nous ont dit que ‘Le Puy du fou’ c’est un incontournable en France.

Les gens de la Normandie paient jusqu’à 600. $ pour un trois jours de sortie qui les amène à ce spectacle d’une grandeur insoupçonnée. La Cinéscénie, 15,000 spectateurs deux soirs par semaine.

C’est la Fabuleuse de Chicoutimi avec 1,200 figurants et non pas en dedans mais à l’extérieur. Plusieurs personnes nous ont répété que c’est un spectacle à voir absolument mais il faut avoir acheté les billets longtemps d’avance.  

Quant au Grand parc, c’est un kilomètre carré de terrain sur lequel ne se produisent pas moins de 13 spectacles par jour. Et bien d’une coïncidence à une autre, nous avons décidé de venir voir ce qu’il en était.

Par hasard, on a campé à Les Épesses qui est dans la même municipalité que les bureaux d’administration de l’entreprise.

La personne du camping nous a dit d’aller chercher les billets directement aux bureaux du Puy du fou et ... expliquant qu’on est du Québec, bien qu’étant là, à midi moins cinq (vous connaissez les français) à midi, ils déjeunent.

… on a eu les billets du spectacle ‘Cinéscénie’ pour le soir même et des billets en date du lendemain pour le site ‘le Grand Parc’. C’est Grandiose ! J’essaie de vous en faire voir un peu par les photos suivantes.

Bon là, c’est vrai on commence à descendre ... tranquillement ... 

Brouage, possède une église relevée il y a deux siècles par ... des canadiens vivants au Québec. Je crois bien que c’est vrai puisqu’on a vu là qu’un drapeau canadien. C’est pourtant la ville qui aurait vu naître Samuel de Champlain.

Puis on se rend à l’île d’Oléron ... les plages sont très belles. On en fait le tour, on campe une nuit. Lundi matin, c’est nuageux, pas tentant pour la baignade, on poursuit donc la route, on sort de l’île, on se rend à Royan prendre le bac qui nous amène à la Pointe de Grave ... Soulac, les plages sont encore trop belles, on campe et on va se baigner à la mer. Mardi, ce sont les dunes de Pilat, on monte 105 mètres et on longe 2,7 km. Pour aller ramasser sur le plus haut point des dunes le sable. Voilà Grand-papa qui ramasse du sable pour les Picaroule et Grand-maman qui en rapporte à Audrey, c’est plus facile que les coquillages.

Les Pyrénées

Biarritz, la belle ... elle nous a séduits. À notre arrivée, le vent frappait les vagues de la mer sur les roches et ça éclaboussait, c’était époustouflant.

On s’est donc trouvé un camping et on est revenu passer l’après-midi et la soirée au bord de la mer.

Une nuit de pluie dans la tente ... qui prend l’eau. Raymond avait son drap tout mouillé ! Mais bon ! On accélère car demain c’est la fête de Nicolas et on veut être dans une région à internet pour lui envoyer une carte de fête.

On a donc fait deux belles randonnées de ... deux heures et demie pour les gorges de Kakuetta et deux heures pour les gorges d’Holzarte à Larrau. Chanceux !

 Il n’a pas mouillé et c’était beau. Ce soir on se paie un gîte pour se remettre de notre camping et surtout nos randonnées et après une bonne nuit on s’en va à Oloron d’où on vous envoie ce message.

On est maintenant à Lourdes et on se prépare quelques randonnées dans les montagnes des Pyrénées. On vient donc de se réserver un chalet dans un camping pour les trois prochains jours puisque la température est ORAGEUSE. Cependant, la pluie c’est en fin de journée et la nuit. En matinée, on s’en sauve, et on s’amuse.

On a été étonné de voir les cochons avec des boucles au nez ... Est-ce de là la nouvelle mode des jeunes ou est-ce les cochons qui veulent imiter les jeunes ???

Le mercredi, on a eu de la pluie pour la première fois depuis le début de juin. Hélas, c’était la journée St-Jean-de-Luz et le col St-Ignace, Espelette, on a donc pris le p’tit train à crémaillère au mauvais temps. Il ne pleuvait plus mais ... rendu en haut, on n’y voyait rien ... On ne peut quand même pas toujours avoir le bon côté!  C’est la pluie qui fait apprécier le beau temps. Mais les boutiques alimentaires sont alléchantes ... jus de pomme ... artisanal, confiture de cerise sans sucre ... mais miel, fromage de brebis ... humm, saucisson au piment d’Espelette, jambon de Bayonne, gâteau au pain d’épice, la glacière est toujours pleine depuis qu’on est arrivé dans les pays basque. Oubliez le filet mignon de truie ... Raymond n’en a pas voulu.

Et puis, je n’ai jamais parlé de vin mais rassurez-vous, Raymond ne passe pas à côté ... Tous les jours, on déjeune et soupe sur le site de camping mais Raymond veut une table et des chaises pour le dîner, donc c’est le resto ... et tout ce qui va avec ... entrée, plat principal, dessert, vin. Le vin, c’est un minimum d’une bouteille par jour, souvent une et demi et quelques fois deux.

Vendredi, on s’est rendu tranquillement, puis on a visité Saint-Jean-Pied-de-Port. Il fait partie du circuit de St-Jacques-de-Compostelle. Il y a donc plusieurs chambres qui offrent des nuitées aux pèlerins. Et quand six heures est arrivé, on s’est rendu au camping et on s’est baigné car le beau temps est déjà revenu et il fait près de 26 degrés.

Samedi, une autre petite journée plutôt maussade, on se déplace sans trop visiter, on voit les Aldudes, Mauléon, Engrace. Étant plutôt déçus de la température, une personne de la place nous informe que si les Pyrénées sont si feuillues c’est qu’elles ont beaucoup d’eau. Il ne faut donc pas s’étonner de la pluie.

On fait le col des tentes, le cirque de Gavarnie et pendant la randonnée, il se met à pleuvoir, en après-midi, la même chose au barrage de Troumouse, encore des orages.

On revient donc heureux de notre décision d’avoir loué trois jours un chalet. Les routes sont sinueuses mes amis, c’est ben des fois pires que de venir au lac Croche, à Saint-Donat.

La température est incertaine pour jeudi, on garde encore le chalet et on va marcher le lac d’Etsom qu’on n’a pas pu faire mardi à cause de la brume. Finalement, chanceux, ... on a vu et il n’a pas plu ! Le col de Tourmalet, 2,115 mètres de hauteur à traverser ... en auto, on s’arrête pour prendre le téléphérique du pic du Midi de Bigorre qui est à 2,885 m. de hauteur.

De retour, on continue en auto à traverser le col d’Aspin, 1,489 m. de hauteur, le col de Peyresourde, 1,569 m. Finalement, on s’arrête à Luchon pour des randonnées samedi.

Les gorges du Tarn et le Périgord

Là, c’est tout un changement de température qu’on a eu en quittant les Pyrénées. On est parti en direction d’Albi, par l’autoroute. Le temps de pluie qu’on a connu, oubliez ça, ici c’est tout le contraire : 40 degrés Celsius, il fait chaud, ce sont les canicules, on étouffe !  Et puis, oubliez les montagnes, ici ce sont les tournesols et les vignes, à perte de vue dans les champs !

Au camping, Raymond s’est fait un ami ... son voisin, qui l’a invité à boire du pastis en entrée, du rosé pour le repas et du rouge pour finir la soirée. Et on se couche bien assommés, à minuit.

Le mardi, on partait pour une randonnée d’auto qui n’a pas été plus loin que Corde-sur-ciel ... c’était bien assez avec la soirée précédente passée à boire !  Et encore à ce camping, un gentil papa qui faisait jouer ses enfants, Alice, Arthur et Aurore m’a charmé. J’ai donc été le dire à son épouse, en même temps que je me suis informée si les A des prénoms étaient pensés.

Voilà, c’en était fait, le papa est venu jaser, a été cherché Raymond, a ouvert le whisky et voilà que la soirée est repartie ...

Mardi, on réussit à se rendre à Millau d’où on en profitera pour faire quelques randonnées dans les gorges du Tarn durant les jours à venir. Nous nous cachons pour ne parler à personne et dormir.

Mercredi, nous allons à Montpellier le Vieux, nous arrêtons à ces maisons avec des “ toits en pierre des champs ”. Spécial, non ? Et puis, on va à Aven Armand, un site de stalagmites (“l’un des plus beaux au monde” précise 300 routes tranquilles, Reader Digest).

Nous couchons à Florac et le lendemain nous poursuivons notre randonnée dans les gorges du Tarn, Quézac, Castelbouc, Sainte-Énimie, la Malène, les Vignes, puis rendez-vous dans le Périgord.

Nous sommes vendredi, nous nous rendons à Cahors après avoir visité le gouffre d’Anquoui, avec ses couleurs très spéciales et St-Cirq-Lapopie, village accroché dans le roc. C’est particulier !

Voici l’équipement de nos vacances. L’auto, une Clio, les portes sont toujours ouvertes lorsqu’elle est arrêtée. La tente, celle d’Isabelle, qui nous est très utile parce que très petite; mais qui commence à prendre l’eau par les coutures; et la nuit, il pleut ! La glacière est utile pour garder tout ce que nous avons besoin pour préparer nos cafés et faire griller les rôties du déjeuner (sans oublier la bière Pelforth, bière brune). Le sac d’épicerie de Julie, nous sert à chaque emplette nécessaire pour les déjeuners et les soupers (les dîners sont pris au resto CHAQUE JOUR). Le sac nous sert également de garde-manger. Vous avez remarqué que nous nous sommes procuré deux chaises à 12$ chacune; en France, les campings ne fournissent ni chaise ni table, à moins que nous demandions; nous ne l’avons pas su avant les derniers jours; les chaises resteront en France. Mon ordinateur est mon complice pour vous informer de ce qui se passe, je l’ouvre chaque soir pour transférer et nommer les photos; Raymond, lui, l’utilise pour calculer nos dépenses QUOTIDIENNEMENT. Voilà le détail de notre vie de nomade.

La température s’améliore grâce à la pluie de la nuit, nous avons maintenant du 25 - 30 degrés, ce qui est beaucoup mieux. Ce soir au camping, y’a des moules et frites à 8 Euros. C’est rare que des repas soient offerts, on en profite.

Samedi, nous visitons Domme, Castelnaud, Montfort, Sarlat, nous nous rendons à Rocamadour pour y camper. Dimanche nous visitons les Châteaux de Rocamadour, de Montal, de Castelnau, de Carennac et puis là, l’un comme l’autre, nous trouvons que des châteaux, des monuments, des églises, des ruines, nous en avons assez vu, c’est presqu’une overdose.

Le Massif Central

Nous retournons tranquillement vers le massif central pour y terminer notre itinéraire et espérer d’autres trouvailles….

Nous avons peut-être gardé le plus beau pour la fin, le massif central, c’est TRÈS BEAU.

Lundi, nous avons pris la route du massif central; nous nous sommes arrêtés à Aurillac pour lire les courriels, visiter, dîner puis continuer jusqu’à Ruynes de Margueride.

Maintenant, nous errons volontairement à droite, à gauche, de haut en bas du massif central parce qu’on trouve la région très belle. Dimanche, détour et arrêt à Saint-Donat pour y diner et voir le producteur de fromage St-Nectaire. Malheureusement, pas de resto et le producteur est fermé le dimanche. C’est exactement comme chez-nous, n’est-ce-pas? Fort heureusement après avoir expliqué notre situation, une famille de Saint-Donat nous invite à dîner avec eux avant de poursuivre notre route.

Ils sont accueillants n’est-ce-pas les français, plus d’une fois que nous le remarquons. Lundi c’est Chaise-Dieu, Saint-Étienne, Lyon, coucher à Villefranche-sur-Saône et demain visite des environs.

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Raymond, lui, n’a cessé de répéter son étonnement à découvrir une France accidentée, des montagnes, tout au long de notre parcours. Les saucissons et l’agneau dont il s’est régalé se rajoutent à ses meilleurs moments vécus en France.

Mardi, nous explorons les barrages des gorges de la Truyère. La température est beaucoup plus sèche, avec des vaches à fromage, du bon fromage, le fromage de Cantal.  Nous admirons des gorges modifiées par de hauts barrages, des lacs-réservoirs, le viaduc de Garabit de M. Gustave Eiffel et Chaudes-Aigues et ses eaux bicarbonatées sodiques qui chauffent les maisons l’hiver et traitent les rhumatismes. Elles sont à 82degrés Celsius. Aujourd’hui, mercredi, en faisant la route des crêtes et nous nous sommes régalés les yeux et le ventre. Et cela continue jeudi dans la Haute Auvergne.

Vendredi, nous montons à Clermont-Ferrand ; puisque c’est fête nationale des français et qu’ils n’occuperont pas le marché de la place que nous allons visiter. Ensuite, nous parcourons les gorges de la Sioule pour coucher à Ébreuil ; bien sûr, il y a les feux de la fête nationale.

Le retour à la maison

Nous ne saurions passer sous silence les derniers jours de notre voyage. Jusqu’à la toute fin, nous avons aimé ce que nous avons vu.

Mercredi, nous parcourons une centaine de kilomètres dans les crêtes et les vallées des monts du Beaujolais, et jeudi, c’est dans la région de Bourgogne que nous faisons des détours, Beaune et les vignobles de la Côte d’Or.  Nous nous payons des bouteilles que nous n’achèterions jamais cheznous, convaincus qu’elles sont à bon prix, chez le producteur. Et que dire des vignes partout dans les champs. C’est encore très beau.

Jeudi après-midi, la A-6 direction Fontainebleau. Vendredi, visite des environs. Et c’est Moret sur Loing qui nous intéresse le plus.

Samedi, nous préparons les bagages pour le retour au Québec en avion et nous prenons direction Roissy.  Un dodo à l’hôtel, ça ne fera pas de tort.

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