Petit Shippagan au Nouveau-Brunswick et randonnée gaspésienne

Nous arrivons chez Marie-Jeanne et Willard Chiasson, amis, ils demeurent au lac Sylvère, (nous jouons aux cartes le soir ensemble en hiver). Ils sont à Petit Shippagan au Nouveau-Brunswick en juillet de la même année. Ils y ont une maison, ils y sont tout l’été, chaque été. Ils nous attendent avec fierté. Nous avons passé par Amqui et Causapscal pour nous y rendre.

Willard a un bateau de pêche et il a le droit de pêcher cinq poissons par personne présente sur le bateau au retour de la pêche. Alors nous partons en mer avant le lever du soleil.

Sur le chemin du retour nous prenons de temps de rencontrer Geneviève, la fille de Line et Mario et sa famille. Elle nous mène à son lieu de travail, la rivière de Trois-Pistoles, où elle a la responsabilité d’améliorer l’aménagement.

Ensuite nous rentrons à la maison.

Nous dépassons le quota fixé en un temps record. Willard est très heureux ! Ce que j’ignorais avant de pêcher, c’est qu’au retour il faut nettoyer, apprêter, cuire tous ces poissons ou bien les congeler. D’ailleurs lorsque Willard revient au lac à l’automne, il a un congélateur, dans le camion, rempli de morue. Mais ce soir nous avons mangé d’excellents « fish and chips » maison.

Visite de la mine de Murdochville et Randonnée sur le Mont Ernest Laforce, rencontre avec un orignal

le Mont Jacques-Cartier et sa bécosse la plus haute au Québec (à 1 270 mètres)

Baie des Sables et le jardin de Métis et le Centre d’art Marcel Gagnon à Sainte-Flavie

Le lendemain, Willard, content de sa virée de la veille, veut recommencer… mais France, se lever à cinq heures le matin deux journées de suite … ce n’est pas l’idéal. Bien que j’aie insisté pour dire que nous n’y allions pas, Marie-Jeanne est quand même venue nous réveiller, nous prenant par les sentiments en affirmant que Willard serait bien désappointé que nous refusions son invitation … nous nous y sommes donc résignés. Sans le vouloir … France a été malade… malade et elle a rendu les autres inconfortables.

L’avant-midi s’est mal passé … la pêche est infructueuse, nous accostons avec à peine quelques morues dans les seaux. Lorsque les poissons sont apprêtés, nous poursuivons notre voyage en direction de la côte gaspésienne.