2004 - Portugal

Samedi, 27 mars 2004, nous voici au Portugal.

Ça n’a pas été facile ! D’abord, à cause du décalage horaire de cinq heures, arrivés à Lisbonne, il est déjà 9h00. Trois-quarts d’heure pour le transfert d’avion, à notre escale à Paris, ce n’est pas long ... nous réalisons que nos bagages n’ont pas suivi. Ils ont raté le transfert d’avion. Très gentil, le service à la clientèle nous invite à se rendre à notre hôtel, les bagages nous parviendront à la fin de la journée.

Nous prenons possession de notre auto de location et partons sur la belle grande route “A2” qui nous mène à Albufeira... un petit coupon à l’entrée nous laisse à penser que quelqu’un, tôt ou tard, réclamera un... pourboire de : 16.5 €, environ 25 $.

Pour se rendre, nous traversons le pont Vasco de Gamma, d’une longueur de 12 km.

Maintenant, il faut trouver l’hôtel ... Deux heures plus tard, après dix arrêts infructueux, une personne nous informe que l’”Hôtel Varandas ” est juste derrière nous et nous indique comment prendre la deuxième rue du rond-point, tourner à gauche, puis à droite à la prochaine rue et finalement encore à gauche à la prochaine rue. Là, on verra le nom de notre hôtel.

Quelle n’est pas notre surprise de réaliser que l’adresse est différente de celle que nous a donné la représentante de Mimosa. Enfin ! Nous y sommes.

À la réception de l’Hôtel, le commis nous conseille d’appeler la représentante car, rappelez-vous, nos bagages ne nous ont pas suivi, n’est-ce-pas ? Ils arriveront ce soir à l’adresse que nous avons donnée, celle sur nos documents.

Nous avons donc, moyennant des frais de téléphone, on est en Europe, tout se paie, appelé la représentante pour lui expliquer la situation. Pas de problème, elle va contacter l’aéroport et tout se régularisera sur-le-champ. À 21h00, n’ayant toujours pas reçu nos valises, nous apprenons qu’une valise nous arrivera vers 23h00, l’autre tôt le lendemain, car elles n’ont pas pris le même avion. Un dodo ... nous demandons à la réception de ne pas nous téléphoner. Nous prendrons nos valises le lendemain.

… Raymond se lève et descend aussitôt chercher les valises à la réception ... elles n’y sont pas !

Cette fois, la personne à la réception de l’Hôtel offre d’appeler à l’aéroport pour savoir ce qui arrive... Vous devinez, non ?

Mais oui, la représentante de Mimosa n’a pas cru bon d’aviser de la mauvaise adresse... tout le monde connaît l’Hôtel Varandas au Portugal, voyons donc ! Le personnel de l’aéroport s’est rendu à Albufeira mais ils n’ont jamais trouvé l’adresse, ils ont donc rapporté les valises à l’aéroport.

Avec la bonne adresse, ils les renverront ... dimanche soir.

pour voir une cathédrale... qui est fermée au public, en semaine. Nous faisons le tour de l’ancienne ville médiévale et nous revenons souper au studio.

Algarve.

Nous nous promenons le long de la mer, il y a quelques pêcheurs, quelques piétons, c’est tranquille, il fait environ 12 C. Si tôt en saison et déjà il y a beaucoup de fleurs, c’est un plus par rapport à Saint-Donat au mois d’avril.

Tavira

Exposition de toiles

Le lundi, on va à l’ouest, voir un p’tit village de pêcheur et de très beaux rochers sur la mer.

La température se réchauffe un peu et le mardi, nous goûtons à de bons orages. Ce qui ne nous empêche pas d’aller à Mértola

Mercredi, la météo annonce de la pluie en après-midi, nous partons donc très tôt pour Silves, une autre ville des temps passés. Les photos par temps nuageux, ce n’est pas vraiment bien. Souhaitons que la température s’améliore bientôt ! Nous nous arrêtons à un kiosque pour acheter des oranges, elles sont délicieuses. C’est aussi la saison des citrons.

Magnifique de voir les fruits dans les arbres de la région !

Le jeudi, la météo annonce encore de la pluie, nous ferons un lavage et puisqu’il fait soleil à midi, nous nous dirigeons vers Porto Covo, l’eau de la mer est tumultueuse, on voit des pigeons chez un fermier, des pigeons blancs, au bord de la mer, je suis étonnée.

Enfin vendredi c’est une journée ensoleillée et le thermomètre grimpe jusqu’à 21 C. C’est notre dernière journée en Algarve. Nous allons à l’est de Faro, là où il est encore possible de voir l’ancien Portugal, celui des lagunes, des pêcheurs et des petites maisons dans de petites ruelles.

Rio Formosa Olhao

Toute la semaine nous voyons les chats, les chiens errants un peu partout dans les rues comme au Québec d’il y a 50 ans.

C’est drôle, plus on monte au nord plus il fait chaud, c’est à ne rien comprendre. Encore une super belle journée à 21 C. Aujourd’hui nous allons à Estremoz, une famille de gypsies est dans leur tente et s’occupe de leurs chevaux. C’est spécial.

Alentejo.

Samedi, nous montons tranquillement au Nord, à Beja, il y a un marché du samedi, fruits, légumes, fleurs, c’est l’fun à voir.

Tout le monde marchande !

À Évora, c’est la “Capella dos Ossos” qui nous impressionne, lugubre n’est-ce-pas ? Et cette église possède une façade plutôt baroque avec ces quatre géants ... c’est comique, non ?

C’est également le dimanche des rameaux, nous voyons plein d’activités en rapport avec la journée. Les rues de la petite ville de Castelo de Vide sont remplies de fleurs.

Les montagnes et le Nord

Aujourd’hui, nous allons sur la côte centrale du Portugal, je pense à Marie qui m’a dit que j’en aurais sûrement assez d’une semaine en Algarve, je la remercie.

C’est plus qu’assez .! Avec un 25 C. et du soleil mur à mur aujourd’hui, c’est agréable d’être en campagne, nous avons visité un château et un couvent, celui des Templiers.

L’histoire est de plus en plus présente dans chacune des villes que nous visitons.

Ce soir nous coucherons à Viseu, un village qui n’a pas beaucoup d’histoire, c’est surtout la peinture qui a été importante ici mais, hélas, le musée est fermé jusqu’à la fin 2004 pour rénovations. Nous nous promènerons plus longtemps dans la ville de Monsento qui s’est élevée sur des rochers. C’est très particulier.

On est mercredi, le 7 avril. Aujourd’hui j’ai pensé de nous promener un peu n’importe où en auto.

Vous ne croiriez pas de voir dans quelles rues, sans issues, de tout plein de petits villages. À 13h00,

France a faim, je vois, (dans une ville qui n’apparaît même pas sur des cartes routières) j’ai vu “Restaurant”. On y est allé, la madame fait elle-même, tout ce qui se mange dans ce restaurant : pain, vin (de ses vignes), olives (de ses oliviers), saucisses au porc, poulet, pain ... et autres (tout ça dans la même saucisse), marmelade en gelée (de ses orangers) et fromage, du lait de ses chèvres. Hélas, elle nous fait goûter à tout ça ... pour 15 Euros (24 $). Elle parle français car elle a travaillé en Suisse pendant six ans. Et elle est fière de nous parler et de nous servir. Le couple m’offre même d’acheter son vignoble pour environ 1.5 millions d’euros.

J’en ai, ce soir encore, la bedaine par-dessus la tête. En revenant nous passons à Freixedas, dans la “Vale do Cao” où trois lavandières lavent tapis et linge de maison.

Jeudi matin, nous sommes en route pour Bom Jesus do Monte ... on s’est perdu en route, ça donc pris six heures pour se rendre, les chemins étaient beaux mais nous sommes épuisés.

Nous descendons et remontons les marches de l’escalier baroque appelé la “Via Sacra”. Au pied de l’escalier, Jupiter et Saturne rappellent nos origines païennes, quelques cent pieds plus hauts des fontaines rappellent les dangers des plaisirs des sens. Vient encore plus haut, l’escalier des vertus ... En franchissant cette étape, le croyant accède au sanctuaire et il est prêt pour la purification ... Entre chaque étage, il y a de soixante-quatre (8X8) à quatre-vingt-une (9X9) marches, soit environ 750 marches au total car vous ne voyez que 50 % de ce que ça descend ... L’unique but de la construction de cet escalier a été d’étaler la puissance des archevêques de Braga !

Vendredi de Pâques, une grande journée de marche à Guimaraes. En arrivant à 9:00 hres, le marché du vendredi est déjà installé.

Porto, 3 jours !  Quelle déception. Nous sommes ici la fin de semaine de Pâques. Samedi, tout ferme à midi ... dimanche tout est fermé, c’est Pâques ... et lundi, tous les musées sont toujours fermés le lundi ... vous ne saviez pas ? C’est partout comme ça, en France aussi, alors on aurait dû savoir !

 

Une compensation, c’est la vue de notre hôtel sur Porto. Et puis, nous profitons de la Douro, c’est super, les bateaux font des croisières et l’“Électro 18”, ce tramway de nos jeunes années, fonctionne. C’est donc en croisière que nous fêtons Pâques, en pensant à chacun de vous, en parlant de vous et en souhaitant que vous ayez passé une très belle fête de Pâques tous ensemble.

Le lundi, c’est la visite des chais, ces caves qui entreposent le porto de 10, 20 et même 40 ans. Nous partons à pied, même si notre hôtel est à plus de trois quart d’heure... Juste au cas où nous ne serions pas en état de revenir. Il faudra transporter les bouteilles au retour. Nous n’aurions jamais choisi d’aller dans des hôtels quatre étoiles par nous-mêmes, mais Claudette qui nous a bien organisé ... notre voyage, a choisi des hôtels qui sont agréables, c’est très bien, on est choyés.

Porto

La côte centrale

Un détour par la route des vins, en montagne et ensuite nous serons au Nord de la côte centrale.

La route des vins nous offre des plants de vigne à perte de vue. Les portugaises aiment les fleurs, la majorité des résidences en ont plein la cour. Je voudrais vous en rapporter, elles sont tellement belles ... hélas, je sais que les douanes ne me laisseront pas passer. Mardi et mercredi, nous logeons dans une Quinta, à même les vignes, les citronniers, les oliviers, c’est sympathique ! Teresa, notre hôte, est accueillante, ça rend notre séjour des plus agréables.

Finalement nous allons coucher à Coimbra. Vendredi, visite de Coimbra avant de descendre vers Nazaré.

Rendus à Cascais, on a la chance d’avoir encore une vue sur mer de notre hôtel, c’est merveilleux.

Ensuite jeudi, nous nous rendons au parc boisé Buçaco. Il y a là un pavillon de chasse des rois qui possède de très beaux azulejos, y’a également de belles randonnées, un sentier qui nous mène 545 mètres plus haut, un autre nous fait voir d’impressionnantes fougères.

Les environs de Lisbonne

Dimanche matin, nous partons vers Cascais. Il pleut ! En chemin, nous parvenons à visiter Obidos et son château, sans pluie. Bien sûr qu’on se demande qui sont les courageux qui longeraient le chemin de ronde du château.

Impressionnés encore un peu plus, par les vagues, aux rochers “Cabo de Roca”.

Nous serons à Nazaré en y amenant le mauvais temps. Depuis deux semaines il faisait beau, très beau, 22 C. en moyenne et aujourd’hui, nous lâchons les monuments pour la plage et il fait 13 C. Avec des nuages à plein ciel!

Samedi au réveil, il pleut mais finalement la journée finit que par être agréable. Cependant, pas de chaleur pour se laisser dorer au soleil.

À Sétubal, notre guide Ulysse nous suggère un fromage, le Queijo de Azeitao et un vin, le Moscatel de Sétubal. Les restaurants n’ont pas le fromage. Nous allons donc au marché pour en acheter et nous revenons au resto pour le manger.

Lundi, le 19 avril, nous sommes vraiment impressionnés par le Palais national de Sintra

 Les sardines qu’on s’est commandées sont excellentes et que dire du fromage et du vin liquoreux à souhait. Exquis !

Malheureusement, la première qu’on élimine c’est Isabelle. Après avoir vu sa peur de traverser le pont des Mille-Îles, nous sommes certains qu’elle ne ferait pas ce sentier. Ensuite, nous allons admirer les falaises de Peniche et entendre les puissantes vagues se fracasser dans des cavités en grognant comme le tonnerre.

et par celui de Queluz.

Jeudi, nous parcourons les routes panoramiques qui traversent la Serra da Arrabida. Nous allons jusqu’à Cabo Espichel, le blanc des vagues qui se fracassent contre les falaises contraste avec le bleu turquoise de la mer. C’est super!

Vendredi, nous allons sur la côte de Porto Covo. Jusqu’à lundi après-midi ce sera la promenade sur le haut des falaises ou dans le sable près de la mer.

 On se repose à Porto Covo Camping avant les quatre derniers jours de marche à Lisbonne.

Porto Covo a été notre coup de cœur du Portugal. En fait plusieurs endroits l’ont été mais c’est à Porto Covo qu’on a décidé de passer notre plus long séjour. Le camping était exactement ce qu’on avait besoin. 

Lundi, par un 29 C., nous nous rendons à Lisbonne. Nous remettons l’auto de location deux jours avant la date prévue, il est impossible de se rendre à destination en auto à Lisbonne. Chaque fois que j’ai pensé tourner à une rue, elle est sens unique du côté contraire. Les portugais klaxonnent et s’impatientent, je m’énerve ! Nous rendons l’auto et nous utiliserons les transports en commun et il y en a : tramway, autobus, métro, élévators, funiculaires, bateau, on les essaie tous. C’est tellement plus agréable !

En Électrico, nous nous rendons à Bélem, alors qu’en métro, nous allons au Parc des Nations où ont eu lieu les derniers Jeux olympiques du XX ième siècle, en 1998.

 Je vous chuchote un secret à garder : France n’aime pas Lisbonne. Le bruit est omniprésent, perforeuses à ciment, autobus, plaque dans la rue, airs climatisés, vaisselle au resto de l’hôtel, portugais qui s’engueulent, etc... 

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