Un p’tit peu essoufflant aujourd’hui ! En arrivant à l’hôtel, l’employée ne donne aucune information, elle nous amène à la chambre. Mais celle-ci est loin, en descendant, derrière les arbres de la photo du long trottoir… après être tourné ce trottoir, il en reste autant à marcher. Arrivés en bas, pas de mot de passe internet ! On remonte ! Elle nous donne le mot de passe, On redescend, on l’inscrit ! « Pas d’internet ». Déjà fatiguée, il est 20H40, je me couche.

Le lendemain matin, Big Mama a été se faire entendre à la réception. Big Mama fâchée ! Et je retourne faire un lavage après notre déjeuner. Lorsque je remonte, une personne m’offre de déménager dans la casa ‘handicapé’. Bien sûr qu’on accepte ! Pas de côte à monter…

L’accueil en haut, Wow ! c’est ce petit tangara bleu qui nous la fait. Le temps passe, nous sortons dîner, nous avons vu une « table champêtre » sur Google Maps, une côte à descendre, des vaches, une côte à remonter… la table champêtre est fermée. On se rabat sur un petit « soda », c’est souvent bon, et pas cher. Effectivement, on a bien aimé ! Puis nous devions nous rendre à l’épicerie.

Sous un pont, cette eau d’un bleu magnifique nous surprend, la production d’ananas aussi, de belles fleurs des champs s’offrent à nous sur le bord de la route, des vaches nous saluent…

Pura Vida !

Demain nous irons marcher cette rivière pour tenter de comprendre la couleur de l’eau.

De retour à la casa, Lise Veilleux, Colette B. Forest, Jacqueline Dansereau, vous auriez été tellement heureuses d’être ici… tangaras, toucan, moucherolle et même tellement de colibris qui ne restaient pas en place, j’étais émerveillée !

Le petit couple brun agissait exactement comme nos merles du Québec mais ils n’ont pas le ventre jaune, ce sont des ‘merles fauves’.

L’hôtel Catarata de Rio Celeste aura une très belle cote ayant pris le temps d’écouter et surtout de nous offrir une alternative. Les proprios sont pleins de petites attentions du genre poser une tresse de banane le matin dans un arbre, qui n’est pas un bananier, pour attirer les oiseaux près de la salle à manger.

Aujourd’hui j’ai vu les mêmes oiseaux qu’hier manger des bananes. J’ai bien essayé de photographier les colibris… je vous laisse voir que c’est pas facile.

Un raton-laveur, le Coati à nez blanc (Pizote pour les Ticos et Coatimundi en espagnol) nous a surpris en venant lui aussi manger des bananes.

Vous verrez aussi que je ne suis ni un oiseau, ni un coati ! Les desserts au resto de l’hotel … impossible de résister !

Aujourd’hui encore, nous aurions pu, c’était dans la liste, entrer dans le parc national Tenorio, marcher une heure pour voir les chutes de Tenorio qui sont, supposément, les plus belles du Costa Rica puis marcher une autre heure et demi pour voir les rivières se fusionner et faire l’eau bleue qu’on a vu sur les photos hier, c’est un mélange chimique naturel.

Mais on est deux p’tits vieux !

Même les quatre capuchons du Tenorio n’ont pas voulu se montrer. Il est vrai qu’il a plu les deux nuits précédentes alors la brume était trop forte.

Ce matin on quitte le Tenorio. En chemin pour la nouvelle place, on voit un barbier ouvert le dimanche et dans la même ville, un restaurant de P’pa Picard ! Du deux dans un.

Je me ferai couper les cheveux et on dînera dans ce village ! Pa Picar est aux mêmes couleurs que la chemise de Raymond, c’est trop cute ! Et le barbier m’avise qu’il n’a jamais coupé les cheveux d’une dame mais qu’il accepte si je le veux. Voilà ! Je suis sur sa chaise, et attention, il vous lira ! Je suis bien contente, je lui ai demandé des cheveux courts, comme lui.

On poursuit notre route pour se rendre au Paraïso Camping, nous verrons le volcan Miravalles. En chemin les arbres sont magnifiques, souvent une séparation de terre de paysans est faite d’arbres et d’une clôture brochée à ces arbres. Mais le dernier 25 km. de route, dans un petit chemin raviné à droite et à gauche quand ce n’est pas au centre. Ouff !

Les paysages du Costa Rica sont tellement beaux. Les animaux aussi… ici c’est le Volcan Miravalles, c’est magnifique. Oh la la ! Une pizza en route, c’est la première, elle est délicieuse, le resto était coté 4,8, j’irai contribuer à monter sa note, c’était super bon. Hélas, les chutes ! Je le savais qu’on s’y baignait. Nous avons nos costumes de bain dans l’auto. Mais l’auto est à 100 mètres plus haut, mais avec 25 m. de dénivelé. Raymond n’a pas voulu redescendre quand on est montés. C’est trois fois la hauteur de la photo que j’ai finalement pensé de prendre. C’est pas grave parce que plus tard, nous prendrons un « bain debout »… au retour nous avons vu que le Costa Rica s’est aussi laissé embarqué avec ces éoliennes.

J’avais mal compris. Il s’agissait d’un bain « de boue » plutôt qu’un « bain debout ». Nous avons été voir les fumerolles du volcan Las Hornillas et son « hot spring ». Il y en a un à 100 degrés, le second est à température moyenne et le troisième à température froide, en fait, l’eau du robinet, naturelle. Notre visite a débuté par les fumerolles, suivie en 2ième étape, du « Sauna », qui provient de l’eau de l’activité volcanique qui bouillonne sous le plancher en planches de bois espacées. Ensuite le bain de boue arrive à la 3ième étape. J’ai laissé passer Raymond en premier pour le photographier, je m’en suis régalée, mais quand est arrivé mon tour, j’ai été plus réservée ! Voyez que sa face nous montre qu’il s’y fait ! Finalement la douche en 4ième est essentielle et on termine dans le « hot spring ». On a testé les 3 différentes températures, j’ai préféré celui à 100 degrés. Cette activité termine notre séjour ici, mercredi, nous partons pour Monteverde

Nos déplacements donnent toujours lieu à de magnifiques photos, des points de vue à n’en couper le souffle. Le souper au 2ième étage d’un Centre d’achat en valait le coup d’œil. Et puisque je n’ai pas encore vu ma grenouille du Costa Rica, bin ! en soirée, on s’est rendu au Frog Pond and Buterfly. Impossible de prendre une photo acceptable sans flash, c’est le guide qui a pris la photo de la grenouille en approchant mon appareil tout près, il était là, lui, just’ à côté.

À Tortuguero nous avons rencontré un couple de Montreuil, en France. Nous les avons revus ici à Monteverde hier. Nous nous sommes donné rendez-vous aujourd’hui mais leur activité ayant duré plus longtemps que prévu, nous n’avons eu le temps que de prendre un lunch, au Morphos Restaurant (c’est très bon). Nous avons jasé un peu puis avons visité le Jardin des orchidées. Nous avons appris que dans chaque fleur, on retrouve toujours le même modèle : trois pétales et trois sépales. L'un des pétales est plus grand, plus coloré que les autres et d'une forme particulière : c'est le labelle, fait pour attirer l'attention de l’insecte butineur et le faire plonger au cœur de la fleur. C'est là, en effet, que se trouve l’organe complexe que les orchidées sont seules à posséder et qui réunit les organes reproducteurs mâle et femelle de la plante.

Nous avons aussi appris que la vanille est le fruit d’une orchidée. Il y a 100 espèces d’orchidées vanille, deux sont comestibles.

Les premières fleurs étaient toutes aussi belles même n’étant pas des orchidées. Puis viennent la plus petite, puis les toutes petites fleurs qui se cachent sous les feuilles d’orchidées, il y a les orchidées araignées, les odorantes… l’orchidée fleur nationale du Costa Rica, mauve au cœur blanc "La Guaria Morada" en espagnol.

On a dû faire le tour deux fois et s’arrêter pour trouver le Jardin d’orchidées, il est entre deux commerces de beaucoup plus en avant de la rue.

Tout est toujours surprenant au Costa Rica.

Autant les campagnes sont vastes, autant les villes et villages se tassent. On est dans cette haute maison, l'entrée d’auto est à côté de la friperie, derrière il y a un salon de barbier et finalement la maison des proprios sur 3 étages. Ce sont des fleurs qui enjolivent habituellement la façade de la maison qui elle, est souvent cachée par un bloc commercial.

Il fait beau. Nous sommes à 1,250 mètres d’altitude, nous montons à Sky Adventure, 1,450 mètres d’altitude, il fait encore beau. Nous voulons utiliser le SkyTram pour nous rendre à 1,770 mètres. Le tram arrive, on embarque, et dès que l’ascension commence, la brume se lève, en haut c’est même de la bruine. Les plantes se multiplient sur les arbres. Je pense que l’humidité favorise ce phénomène. Lorsque nous débarquons, en haut, à haute altitude, une tour de 80 mètres de hauteur nous mène à un point de vue qui permettrait de voir Arenal d’un côté ou encore le Pacifique de l’autre… mais il faut oublier ça, on voit à peine deux mètres devant nous. En montant la tour, on voit le point de départ du SkyTrek, une tyrolienne qui te glisse au travers le haut des arbres. On redescendant, on voit les ponts que nous irons marcher dès notre descente achevée. À peine partis pour le SkyWalk qu’une belle fleur nous indique le chemin à prendre. Nous traverserons la forêt en empruntant quatre ponts suspendus. On a eu la chance de voir une famille de singes hurleurs. Puis finalement, encore des plantes parasites aux arbres. L’activité terminée, nous avions lu qu’il est possible de manger dans un très bon restaurant (le Tree House Restaurant) construit autour d’un arbre, nous montons au 2ième étage pour être servis. Et c’est vrai, la « red beer » locale, la soupe aux fruits de mer et le riz au bœuf et poulet sont excellents.

Nous partons de Monteverde pour nous rendre à La Fortuna, au volcan Arenal. Étant d’un côté du lac Arenal, nous le longerons par la gauche jusqu’en haut et nous reviendrons en bas complètement, de l’autre côté du lac. Il n’y a pas de chemin qui allait en bas directement, il fallait faire le grand tour. Quatre heures de route pour faire 100 km… si j’ai une suggestion à faire, c’est celle de venir visiter le Costa Rica, pressez-vous afin qu’ils améliorent la qualité de leurs routes ravinées par leurs saisons de pluie.

À peine une demi-heure avant d’arriver à notre cabinas, des coatis mendiaient de la nourriture sur la route et… pauvres conducteurs, ils en donnaient. Je me suis empressée de photographier Arenal dès que je l’ai vu au cas où je ne le verrais plus…

Y’a « une » chambre au 2ième étage de Cabinas Los Tucanes, c’est nous qui l’avons. Réservez-la si vous avez l’intention de venir voir Arenal, nous voyons le lac et le volcan de notre 2ième étage. Mais Attention, il n’y a pas de place dans la salle de bain pour un lavabo alors il est simplement… dans la cuisine. Si vous êtes pointilleux la place n’est pas pour vous… Raymond cherche le miroir pour se faire la barbe. Les oiseaux chantent, pépient sans arrêt… mais je ne les vois pas. Arenal était brumeux… quelques heures plus tard la pluie nous a surpris pour la fin d’après-midi et nous avons perdu Arenal dans la brume.

Au réveil, Arenal est sans nuage, les petits écureuils mangent, Raymond me demande « Va-t-on à Mistico ce matin avant de monter à Poas ? » N’écoutant que mon cœur et refusant de me rappeler qu’il faut éviter de faire des excursions au Costa Rica avec nos valises dans l’auto, le vol est trop fréquent, j’ai dit « Oui, pourquoi pas ? ». Et nous avons marché les ponts suspendus jusqu’aux chutes, des ponts comme je les aime, quand on a peur parce qu’ils brassent à droite, à gauche et qu’on doit se tenir. Pour vous donner une idée du « 5 étoiles » de Mistico, rappelez-vous, quand les toilettes d’un lieu public sont propres, vous pouvez avoir confiance. Ici, tout est impeccable. Et nous avons vu des oiseaux, des bibittes, des chutes, un serpent vert, puis nous sommes revenus sur nos pas pour ne pas grimper les deux plus loin ponts. Mais je suis tellement contente de les avoir fait. Bye, bye Arenal, mon coup de cœur du Costa Rica.

Arenal, c’est mon coup de cœur. MAJESTUEUX ! Je n’ai d’autres mots pour le définir, c’est ce que j’ai écrit hier de mon texte d’aujourd’hui. Par contre, toute déception est possible en voyage. Au lever, Arenal est encore dans la brume mais le lac est clair, on voit loin, l’iguane nous salue, les oiseaux se font la cour, la journée sera belle. On est à une demi-heure de Mistico Hanging Bridges, une combinaison de sentiers et de 16 ponts à travers la forêt équatoriale près du volcan Arenal. Nous irons déjeuner là et puisque je recherche partout les ponts suspendus, nous en ferons quelques-uns… Bin ‘non’ toé, il a commencé à bruiner, pleuvoir, avant même qu’on arrive et même à la fin du déjeuner, il pleut t’encore. Je jette un coup d’œil à la météo, pluie toute la journée ! On revient et plus tard, décidant d’aller dîner dans une bonne pizza du coin (je pense que le Québec commence à nous manquer), la prothèse dentaire de Raymond fend en deux… Wow ! On est quand même au Costa Rica ! Ni un, ni deux, recherche sur Google « Denturologiste La Fortuna », on se rend s’en appeler à l’adresse indiquée, la personne nous reçoit sur le champ. Elle nous demande de patienter deux heures pour la réparation et surtout le séchage. Nous allons prendre un café puisqu’on est au Centre-ville de La Fortuna. À dix-sept heures, Raymond passe reprendre la prothèse, il ne nous reste qu’à rentrer avant la noirceur. Ce qu’on a fait. Puis mardi, c’est le départ vers Poas ! Alors… les ponts suspendus… j’en aurai eu le projet, c’est tout !

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“serpent”

Ce dont je ne vous ai pas encore parlé du Costa Rica ce sont ses petits ruisseaux qui obligent d’avoir de nombreux ponts, des ponts à une voie alors que les autos viennent de chaque côté. Un côté est prioritaire et l’autre doit céder. Les automobilistes les plus courtois mettent les clignotants et se tassent légèrement à droite pour montrer au prioritaire qu’il lui cède la voie. J’ai pris quelques photos en exemple lors de notre trajet Arenal-Poas. J’ai aussi photographié d’autres coatis quémandeurs, d’autres beaux paysages et finalement l’arrivée au Poas Lodge.

Une très vieille habitation où les jeunes propriétaires nous accueillent agréablement. Notre chambre a un petit coin salon avec une très belle vue. Par la fenêtre de côté, nous avons vu le soleil couchant et en se rendant à l’étage pour le souper, un feu de foyer naturel nous a surpris. Il faisait 18 C. Une fenestration remarquable nous laisse voir les villes de San Jose, Alajuela et la péninsule de Nicoya tout en bas. Nous sommes à 2,200 mètres d’altitude.

Il a venté toute la nuit, des vents de 35 km/h., dans cette vieille bâtisse, ce n’est pas rassurant ! Il vente encore aujourd’hui et Poas est dans son humidité, comme à Monteverde.

Nous nous sommes rendus à l’entrée, l’employée nous a presque suggéré de rebrousser chemin. Nous n’irons pas.

La Paz Waterfall Garden a un buffet quotidien pour dîner, Raymond ne peut pas le marcher mais rien n’empêche d’aller regarder et dîner sur place, c’est TRÈS très beau ! Pour le souper, la météo de la nuit passée se réveille avec des vents à 45 km./h. actuellement.

Ce matin, la température est tout aussi maussade à Poas. Grands vents, pluie, bruine, j’ai hâte de quitter. Quinze minutes après avoir commencé à perdre de l’altitude le soleil et la chaleur sont apparus. Nous terminons nos vacances comme on les a commencées. Une superbe place où loger mais cette fois, avec l’espérance de voir le quetzal. C’est pour ça que j’y suis. L’hôtel Mirador nourrit les oiseaux et il possède un très beau jardin fleuri pour les attirer. Notre chambre est avec vue de la ville San Isidro del General… (Parce qu’il y a plusieurs San Isidro au Costa Rica). Après nous être installés, on a été se chercher quelques grignotines à l’épicerie. Au retour, une voiture nous dépasse à pleine vitesse, suivie d’un camion de police. On avançait toujours un peu plus sans jamais apercevoir d’arrestation… puis un 2ième camion de police nous dépasse par la voie de gauche réservée aux autos à sens inverse. Bon, on est bloqué, les voitures ne peuvent plus avancer. Je me doute bien de ce qui s’est passé. Le camion a finalement eu plus de « power » que l’auto, il a réussi à le dépasser… et ma version diffère de celle de Raymond qui pense que l’automobiliste a foncé dans le derrière du camion de police. Pour ma part, je crois plutôt que la police a freiné devant l’auto et a forcé l’accident… on ne saura jamais. À moins que vous votiez pour 1- la version Raymond ou 2- moi !

(avant-dernière photo du fuyard, il me regarde, dernière, il me grimace !)

Mirador Valle del General offre des tours de tyrolienne, moyennant paiement, aux non cardiaque et non obèse, bon ! Ce n’est pas pour nous. Mais les gens ont l’air de bien s’amuser… Y’a toujours les fleurs, les oiseaux, les papillons…

Le milan à queue fourchue est présent, en grand nombre, je les vois autant le matin qu’au dîner, le soir j’en ai vu me narguer de près, avec leur poitrine toute blanche, alors que ma caméra était serrée.

Je ne portais plus à terre, nous allions rencontrer un guide qui nous amènera vers un couple de quetzal. Nous devions d’abord nous rendre au Paraiso del Quetzal Lodge, cette place organise des tours guidés et le proprio de notre hôtel nous a inscrits. Rendus sur place, attendant l’excursion, il est possible de voir les colibris nourris par l’hôtel. Wow ! Spectaculaire ! Et les meilleures photos de quetzals femelle et mâle sont exposées. Ça ressemblera à ça moi aussi ! Rendus au lieu saint, le guide nous explique que des nichoirs sont installés pour attirer le couple qui recherche souvent le trou laissé vacant par un pic.

Enfin on trouve le mâle… la femelle vient se percher un p’tit peu plus haut, à gauche... mais elle repart aussitôt… le mâle se déplace.

Revenue à la maison, j’ai bien vu que mes talents de photographe sont limités. Le fermier chez qui logeait le quetzal, (un grand terrain de plusieurs acres, non cloturé) avait trouvé deux plumes du mâle qui tombent lorsque se termine la saison des amours. Sur son terrain, des arbres, avocados blancs, attirent le quetzal, c’est principalement le fruit qui les intéressent. Lui aussi a préparé un nichoir fait maison pour attirer la visite du quetzal.

Voilà ! Mon rêve de voir le quetzal dans son vrai élément, dans la nature, est réalisé.

Finalement, la visite terminée, nous nous arrêtons à la cafétéria Georgina où là aussi, les colibris sont nourris, alors ils n’hésitent pas à visiter les lieux. J’ai oublié de vous dire, par chance que le guide utilisait le téléphone de Raymond pour prendre des photos-cell, sinon je n’aurais pas de souvenir. Vous voyez la longue queue à la 3ième photo-cell ?

Au final… l’important … JE L’AI VU… EN LIBERTÉ…

VU !

Tout au long du voyage, nous nous levions vers 7 heures, à l'heure du Québec, au Costa Rica il n'était que 6 heures. C'est l'heure du lever des TIcos. Mais hier et aujourd'hui encore, réveil à 7 heures, à l'heure du Québec, il est maintenant 5 heures, à l'heure du Costa Rica, puisqu'eux n'ont pas de changement d'heure. Les journées ont 12 heures de clarté, douze mois par année. Il ne fait pas clair plus longtemps à une période de l'année qu'à une autre. Ils n'ont que 2 saisons, la saison des pluies et la saison sèche.

Notre voyage se termine ici. Nous avons réservé, pour les deux derniers soirs, un hôtel à 147 $ US par nuit contrairement à toutes les autres places où nous logions à 45 - 60$, toujours US. Puisque nous remettons l’auto aujourd‘hui, nous pourrons profiter de la piscine jusqu’à notre départ. Nous sommes dans la région Alajuela, c’est San Jose qui est tout éclairé du point de vue de l’hôtel.

Ah oui, je voulais aussi vous mentionner que dans toutes les parties du Costa Rica, les mieux nantis s’affichent en barricadant leur maison, C’est le cas de 60 % de la population, plus les barrières sont hautes plus les maisons sont grosses. Les autres n’ont souvent qu’un abri ‘stucco’, parfois même en bois, recouvert d’un toit de tôle.

À bientôt, nous serons très bientôt au Québec.

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Costa Rica - 2019 "San José et mer des Caraïbes"