2008 - La Grèce

Mardi, c’est la journée pour visiter l’Acropole. Nous ne sommes pas très archéologues alors, quelques photos pour souligner notre présence. Ici aussi les chiens sont errants ; nous les voyons partout, même sur le site de l’Acropole. Ça me rappelle le Québec des années 50 ou encore notre voyage à l’île Maurice en 2001. Il y a des jeux de backgammon dans les restos, avec une bière, ça repose d’une bonne journée de marche.

Donc certains commerçants peinturent, d’autres bricolent ou encore préparent leur commerce. Remarquez que la rue où passe le camion n’est pas à sens unique ! Rappelez-vous de manger des salades grecques au resto, elles sont délicieuses.

Delos, c’est un site archéologique protégé ! Personne ne vit à Delos ... Pour se rendre, un bateau nous y amène. Et sur place, un droit d’entrée pour le musée ; le prix du bateau n’inclue pas la visite ! Ce dauphin nous a suivi tout le long du trajet de Mykonos à Delos.

Nous ne sommes cependant pas gâtés par la température. À Mykonos, il pleut à notre arrivée et le dernier jour avant notre départ.

Le mercredi matin, à la pluie et avec un 9 C., on part en bateau, à 7 :35 hres, pour l’île de Mykonos. Pétros, la mascotte de l’île n’a pas été longue à se faire voir (le pélican de Mykonos). Il n’y a pas que les chiens qui sont errants, ce chat veut absolument sauter sur Raymond. Les fleurs sont déjà là, en avance sur celles de Saint-Donat !

Le quartier d’Alefkandra avec ses moulins à vent, celui de la petite Venise, là où le pied des maisons traîne dans l’eau et le quartier Paraportiani, avec son église d’une curieuse architecture font de Mykonos un incontournable.

Pétros a bien raison d’attendre près des poissonniers car à 16 : hres, les poissons du matin étaient encore sur l’étal. On n’a pas encore vu de pigeonniers mais les pigeons sont très présents partout sur l’île. 

Mykonos dort encore ou plutôt s’affaire car le printemps est là. Plusieurs boutiques n’ouvrent que pour Pâques qui est la dernière semaine d’avril.

Ce qui vaut le coût sans contredit : les fleurs. C’est le plus beau temps de l’année pour se rendre à Delos, plus tard, ce tapis décoratif aura été séché par la chaleur. Sinon les fleurs, il y a aussi les pénis atrophiés(abimés). Quelle tristesse !

Au retour de Delos : Non, non, n’ayez crainte, nous ne nous sommes pas baignés. L’eau est à 68 ou 70 F., ce n’est pas le temps, il fait froid ! Mais assez chaud pour se mettre en costume de bain.

Maintenant nous nous promenons dans les rues de Paros, le ferry nous y a amené dimanche passé, c’est un voyage plutôt relax, mais nous aimons bien. Le port de pêche est plein de pêcheur revenu d'une nuit de travail. La pêche au fanal est-elle acceptée ? Les bateaux reviennent avec les fanaux installés sur leur toit.

Puis le matin c'est l'heure de repriser. Les marins réparent les filets, ils les tiennent par les orteils. C'est beau de les voir. Le jeudi, 10 avril on se rend à Naoussa. Les pêcheurs font sécher leur prise.

Pour avoir de l'eau, c'est simple, on creuse les rues et on installe les tuyaux, on est pas au Québec icitte ! y'a pas de gel. Avec tant de fleurs, encore les fleurs, le voyage est formidable.

Notre séjour à Paros prend fin, Hélène, Yvon et Raymond avaient vu l'âne et moi non. Juste avant notre départ, il s’est présenté pour que je puisse à mon tour le photographier. Et le propriétaire a été très gentil, comme tous les grecs d'ailleurs. À l'épicerie, dans les boutiques ou dépanneurs, j’ai vu plusieurs personnes me laisser être servie en premier, même si on refuse, parce qu'on est des touristes. 

Nous voici donc à Naxos, près du port, c'est différent mais encore très beau. Raymond se contente de ce qu'il lui est offert. Et ça semble le satisfaire à n'en voir son sourire. On s'arrête à un commerce de fromage fait à Naxos, c'est trop appétissant. On ne résiste pas à ce fromage de chèvre. Délicieux !

Plutôt que de tous payer l'autobus, Yvon accepte de conduire l’auto louée pour les 3 jours qu’on sera à Naxos. C’est une très belle île, mais ce sont les paysages qu’il nous faut voir dans l’île, ça prend une auto.

Cette dame a tenté du mieux qu’elle peut, du haut de son balcon, de communiquer avec nous. Et pour clore la jasette, (elle parlait grecque et nous pas), elle s’est penchée du balcon du 2ième pour nous offrir ses oranges. Je le répète, les grecs sont très gentils pour nous. Ce sera mon plus beau souvenir.

C’est incroyable de voir la quantité de clôture de pierre dans le paysage, des kilomètres de clôture pour séparer les terres. Je le répète, les grecs sont travaillants. Ils profitent du printemps, 27 degrés, je suppose, pour faire leur clôture.

Les oranges, les citrons, les roses et les gars, tous rayonnent. Nous voici maintenant, au petit resto sous l’arbre, à Damarionas.

Un dernier repas à Naxos puis on prendra le Small Cyclades Lines pour se rendre à Amorgos. Il y aura 4 arrêts dans de petits villages avant qu’on arrive à Amorgos. Les gens font du co-voiturage, attendent leur amie, leur famille ou encore nous attendent. Ce jeune garçon cherche à nous trouver pour être conduit à notre gîte.

C’est un moment merveilleux, on arrive au coucher du soleil, la chèvre a sauté la clôture pour nous souhaiter la bienvenue, quoi dire de plus! Puis le matin, notre hôtelier nous amène à Langada, le plus beau village d’Amorgos. Les gens sont sympathiques, accueillants. Ce marchand nous amène chez lui pour nous faire apprécier ses coqs, lapins, pigeons, nous faire goûter ses amandes. Je répète encore : les grecques sont sympathiques, très accueillants.

Aujourd’hui, nous allons voir le monastère de Chora. Il faut descendre à pied jusqu’à la rue. Puis remonter, encore à pied au monastère

Et là, je me fais prêter une serviette de plage, car les femmes doivent être en jupe, Raymond lui, en pantalon, ce sont des grandeurs, non pas 38, à sa taille, mais plutôt 60 ... Finalement, on revient du monastère.

Ce maçon est fier de nous montrer son travail, puis nous redescendons vers Aegiali, notre ville de résidence. Le printemps est là, la nature a fait son travail ...

Voici notre hôtel à Amorgos. Les ouvriers font leurs travaux de printemps eux aussi. Chacune des îles est de plus en plus belle.

Nous redescendons et remontons nos petites côtes. Nous sommes encore émerveillés par les chèvres, moutons, qui sont là perchés dans les falaises ; comment vont-ils redescendre. Finalement, je vois un pigeonnier.

Ce matin, changement d’île. Santorin !  Et quel accueil !  Hélène n’a plus d’Euros alors, l’hôtelier lui offre, avant le repas, d’aller à la banque,1 2 3 … Embarque, je t’emmène !

Au retour, avec Raymond, elle se commande une “ Variété d’hors d’œuvre”. Pas besoin de vous dire que ce sera leur souper au complet. Puis, les santoriens fêtent notre arrivée, on va se coucher bien fatigués !

Maintenant, sur l’île du volcan, il n’y a pas véritablement de végétation !

Ensuite, les personnes peuvent prendre une petite demi-heure pour se baigner en plongeant ou descendant du bateau. Nous n’avons pas participé, l’eau est entre 72-78 C. Un autre bateau nous remplace, on poursuit notre excursion.

Santorini, c’est un volcan éteint, c’est beaucoup noir. Il y a des maisons construites dans les rochers mais habituellement les résidents sont tout en haut. Et vous voyez le zigzag que nous avons descendu à pied pour aller faire notre excursion. Mais nous remontons en téléphérique !

Oups ! Le lendemain, on doit descendre à pied pour l’excursion à l’île du volcan, avec le bateau en bas de la falaise. Bien sûr, l’âne pouvait nous descendre n’eut été notre pesanteur, nous sommes mieux de marcher.

Il fait très chaud, jusqu’à 30 C. Nous nous promenons au bord de l’eau. Les jeunes ont le courage que nous avions dans un lointain passé ! Le long de notre promenade on s’arrête pour un repas au bord de la mer.

C’est presque l’heure du retour, nous revenons à Syros, nous y restons trois jours. Nous allons au marché puisque tous les jours, depuis notre arrivée en Grèce, nous prenons un repas au resto, deux à la chambre. Mais ici, c’est particulier !

Il m’est impossible de passer sous silence le bruit de ces maudites mobylettes. Depuis que nous sommes en Grèce, il y en a PARTOUT. D’ailleurs, c’est ce qu’ils recommandent de louer pour visiter les îles, alors du VROUM VROUM, nous en avons eu marre. À Saint-Donat, nous n’avons pas l’habitude !

Bon, je chiale encore, ce doit être que nous sommes prêts du retour, deux dodos puis on sera chez-nous.

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